L’odeur de fumée, les craquements et le rituel tactile de l’allumage… rien ne peut remplacer un bon feu dans un poêle à bois ou une cheminée.
Alors, quand il s’agit de lancer un feu de bois, quel type de bois de chauffage devriez-vous utiliser ?
Chaque essence de bois possède ses propres caractéristiques de combustion et offre de nombreux choix. Voici un aperçu rapide de certains des types de bois de chauffage les plus populaires et disponibles.
LES FEUILLUS DURS (catégorie G1) :
L’Érable dur
Facilement disponible, l’érable dur est extrêmement dense et lourd, ce qui lui permet de brûler très lentement, même par comparaison avec d’autres bois durs comme le chêne.
Cette caractéristique offre également d’autres avantages à ce type de bois de chauffage :
- il permet de consommer et de polluer moins ;
- il a un pouvoir calorifique supérieur ;
S’ils offrent de nombreux avantages, les bois de chauffage du type G1 présentent également des inconvénients. En effet, étant plus denses, ils doivent également sécher pendant plus longtemps avant d’être utilisables (de 2 à 3 ans pour descendre sous les 20% d’humidité). En outre, ils sont difficiles à fendre et à allumer.
LES FEUILLUS TENDRES (catégorie G2) :
Le Bouleau
Le bouleau est très intéressant car il dégage beaucoup de chaleur, mais il brûle assez rapidement. Bien que le bouleau soit plus facile à trouver et moins cher que de nombreuses autres espèces, vous le consommerez plus rapidement. Il vaut mieux le mélanger à votre bois de chauffage et l’utiliser en combinaison avec d’autres types.
Le Chêne
Le chêne est abondant France et est considéré comme l’une des meilleures espèces pour le bois de chauffage. Séché correctement, il peut produire un feu brûlant très chaud et très lent. Mais il faut le laisser vieillir – dans un endroit sec, c’est-à-dire pendant au moins un an, de préférence deux. Comme les autres bois feuillus, le chêne est difficile à enflammer, mais vous serez récompensé une fois brûlé par un feu intense et soutenu.
LES RÉSINEUX (catégorie G3) :
Le Pin
Largement disponible et très durable dans les climats nordiques, la saison des pins est plus courte que celle des essences de feuillus, elle est facile à scinder et à démarrer. Les inconvénients sont que cela brûle très rapidement et ne produit pas la chaleur des bois durs.
En outre, le pin en combustion se caractérise généralement par l’explosion de poches de sève qui provoquent des étincelles qui, à son tour, peuvent provoquer une accumulation de créosote dans votre cheminée. Beaucoup de gens aiment utiliser un bois tendre comme le pin pour allumer un feu avant de passer de bois durs une fois que le feu est chaud.
Le Sapin
Probablement le meilleur conifère pour le bois de chauffage, le sapin a une valeur calorifique moyenne et ne produit pas trop de cendres. Les vieux arbres sont faciles à fendre et à démarrer. Le sapin produit une quantité modérée d’étincelles.
Le stockage, la clé pour une combustion optimale :
La plupart des bois correctement stockés brûlent bien. Et même le meilleur bois de chauffage ne brûlera pas bien s’il n’a pas été correctement stocké.
Si le niveau d’humidité dans le bois est trop élevé, de l’énergie est consommée, évaporant l’eau au lieu de rejeter de la chaleur.
De nombreux revendeurs vendent du bois «vieilli», mais s’il a été coupé cette année, il ne sera probablement pas suffisamment sec. La plupart des experts conseillent d’acheter du bois cette année pour le faire brûler l’année prochaine.
Le bois qui a été correctement stocké aura une couleur grisâtre à l’extérieur et pèsera moins qu’un nouveau morceau de bois de la même espèce. Si vous le divisez en deux, il devrait être blanc à l’intérieur.
Quel que soit le bois de chauffage que vous choisissez de brûler, veillez à stocker votre bois dans un espace extérieur bien ventilé, à l’abri des intempéries. N’apportez que la quantité de bois de chauffage que vous envisagez d’utiliser pour votre feu.
Vous pouvez également opter pour un stockage d’appoint d’intérieur à proximité du poêle à bois.